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Tout est dit dans le titre, le DVD de La Comtesse sort ce jeudi 2 décembre 2010 dans toutes les bonnes boutiques!


Une idée de cadeau pour Noël par exemple...


Possibilité de le précommander sur Amazon!




Les bonus incluent notamment :

- une interview de Julie Delpy par Serge Moati

- des entretiens avec Julie Delpy, Daniel Brühl et William Hurt

A Paris Match interview

20:43 Saturday, 25 September 2010

Just found out a beautiful Paris Match photo of Julie Delpy:




The occasion was The Countess release in France (april 2010), and here are some extracts of the interview from Dany Jucaud (in French):

Paris Match. Quand on cite votre nom, il y a toujours quelqu’un pour dire : “Julie Delpy ? Elle est folle !”
Julie Delpy. [Elle éclate de rire.] C’est ce qu’on dit souvent des femmes qui font plein de choses ! Je déteste me définir, mais une chose est sûre : je suis tout sauf folle. Si je l’étais vraiment, comment pourrais-je faire tout ce que je fais ? Pour ­mener tout ça à bien, j’ai intérêt à avoir les pieds sur terre.

Vous enchaînez les films comme des perles, comment faites-vous ?
J’en réalise deux cette année, mais je n’ai pas tourné en 2009. Cela dit, c’était pour une bonne cause : j’ai eu un bébé ! Mon petit garçon a aujourd’hui 15 mois. J’en suis dingue. Pour l’élever, avec mon mari, on a décidé de faire “un an-un an”. On travaillera chacun son tour, ce qui ne devrait pas poser trop de problèmes. Comme j’écris et que Mark fait de la musique, on peut sans problème rester à la maison.

(...)

Dans ce film, comme dans ceux que vous aviez déjà réalisés, vous n’essayez jamais de vous mettre en ­valeur, contrairement à toutes les actrices. Pourquoi ?
Le maquillage est un déguisement qui ne me ressemble pas. J’aime ce qui est réel. Quand on me fait glamour, je ne me sens pas à mon aise. Je me suis toujours préférée démaquillée, le visage nu, avec un peu de cernes sous les yeux. J’ai pris quelques kilos pour jouer ce personnage, mais j’aurais voulu grossir encore plus. Malheureusement, avec le stress, je n’ai pas réussi. Je ne suis pas du tout ­obsédée par la jeunesse, comme la ­plupart des femmes de mon âge. La peur de vieillir est aussi celle de la mort. Cette course éperdue contre le temps a quelque chose de terrifiant. Une phrase de Shakespeare m’a beaucoup marquée. Quand j’étais petite, je la répétais en boucle : “Et ainsi, d’heure en heure, on mûrit, on mûrit, et ainsi d’heure en heure on pourrit, on pourrit.” Comme vous voyez, toute jeune, j’étais déjà vachement optimiste ! [Rires.]

Catherine Deneuve dit souvent que la beauté est un privilège dont il faut se méfier.
Quand j’étais très jeune, j’avais un physique romantique, assez pur, qui m’a souvent bloquée. Le simple fait d’être une femme peut être un frein. L’autre jour, je suis tombée par hasard sur le dossier de presse de “La comtesse”, j’ai vu que la musique du film était signée de mon nom et de celui de mon mari, Mark Streintenfeld. C’est Mark qui l’a produite, mais c’est moi qui
l’ai composée et orchestrée. On était tous les deux furieux. On n’accepte toujours pas qu’une femme fasse tout. Je ne suis pas une féministe pure et dure, mais il y a de quoi être en colère !

(...)

Qu’avez-vous découvert avec la maternité ?
Je suis encore en train d’analyser la situation ! J’ai perdu ma maman en même temps que naissait mon fils, ce qui a changé énormément de choses en moi. Je suis ­complètement déboussolée. Je suis heureuse, mais une partie de moi est toujours triste. Je pense que ce sera comme ça pendant plusieurs années. J’ai une forme de gravité qui est liée à la naissance de mon fils. Je n’ai pas vraiment changé depuis qu’il est né, mais aujourd’hui, quand j’ai un coup de blues, il me suffit de
penser à son museau de petit chaton, à sa petite frimousse ronde, et j’ai le cœur qui se réchauffe.


(...)

Comment peut-on se juger quand on se dirige soi-même ?
Je fais confiance au jugement des autres. Il y a des acteurs ou des actrices qui jouent contre vous et d’autres qui jouent avec vous. J’ai eu la chance que mes acteurs jouent avec moi. Si une femme est agressive avec moi, je me défends, mais je n’ai aucun rapport de compétitivité avec les femmes. J’adore les actrices et les femmes en général.

"L'histoire vraie d'une Dracougar"...

16:38 Friday, 3 September 2010


Je viens de tomber sur la critique ciné de La Comtesse, par Benjamin Gans dans Streetpress.

Une critique qui m'a paru assez originale, et qui rappelle bien les aspects très contemporains de l'adaptation de la vie d'Erzebet Bathory par Julie Delpy:


Pas un nanar à la sauce vampire

La comédienne Julie Delpy a eu le nez creux : elle a compris toute l’intensité dramatique contenue dans l’histoire vraie et tragique de la comtesse hongroise Elizabeth Bathory (1560-1614). Ce fait divers historique est à lui seul un scénario idéal dont on s’étonne qu’il n’ait jamais fait l’objet d’une adaptation sérieuse et appliquée. Au contraire, ce personnage a souvent été intégré dans des téléfilms ou de vrais nanars à la sauce vampire (comme Dracula’s Curse 2006).


L'histoire vraie d'une Dracougar

Le film retrace la vie sanglante de la comtesse hongroise Elizabeth Bathory. Celle-ci aurait pris goût au massacre de vierges dont elle tirait du sang frais utilisé comme lotion anti-rides. Plus d’une trentaine de jeunes filles auraient ainsi été sacrifiées au profit de l’épiderme de la dite comtesse. L’angle choisi par la comédienne-réalisatrice est simple et efficace : il n’y a que l’amour pour conduire la comtesse quarantenaire à un tel niveau de folie. Et c’est la passion destructrice qu’elle aurait éprouvé pour le trop jeune Istvan Thurzo de presque vingt ans son cadet (incarné par Daniel Brühl, vous savez, le jeune et « sympathique » officier nazi de Inglorious Basterds) qui l’aurait logiquement menée sur la voie du crime en série et de la quête de la jeunesse éternelle.

Julie Delpy s'en sort avec élégance

Ce parti pris est tenu par un scénario solide et des dialogues ciselés. Et tout est juste dans ce film dont la réalisatrice a su élégamment éviter les écueils trop gore (quoi que… âme sensibles s’abstenir), la mièvrerie romantique ou la reconstitution historique étouffante. Julie Delpy a su tirer profit du budget limité dont elle disposait pour se concentrer sur l’essentiel. Elle a également bénéficié d’une
distribution idéale avec le renfort du prestigieux William Hurt. Seul reproche : une mise en scène qui reste dans des sentiers trop académiques pour nous surprendre. Mais c’est un moindre mal dont on se contenterait volontiers plus souvent.

I've updated the Photo album with pictures from the 59th Berlin Festival photo call, where The Countess was first released in February 2009. You may remember that Ms Delpy had just given birth to her son, Leo, in January 2009.
From the press conference she held, Julie Delpy explained that:



“I wanted to [tell the story] more like a Greek tragedy instead of being a horror film, which is how this story is usually portrayed.” In telling the story, Delpy viewed the Countess as falling on both sides of the feminist ideal.



“In a way, [the film] is feminist but also non-feminist. I think that it isn’t ‘feminist’ to say women are perfect. There is no such thing as ‘everyone being great,’” said Delpy. “We’re all individuals. People say that if women ruled the world things would be perfect and I don’t think that’s true.”



Delpy also drew parallels with contemporary society’s hypnotic ifatuation with
youth and beauty through the film. “People with power [today] are also exposed. You see it in the entertainment industry with plastic surgery. Some people have a fear of losing youth and beauty. Some people associate that with losing power, and I think people are afraid of aging because they associate it with death - and yeah, I have that fear too.”



As with her promotion of “Two Days in Paris” two years ago, Delpy energetically answered journalist questions with a very comfortable command of English, launching into verbose explanations in both English and French intermittently,
even confessing that she is a bit highly strung.



“I’m hyper and psychotic and I have neuroses,” she said to moments of laughter. “Yet, I’m always tired, but I don’t sleep much. It’s terrible to live with me.”



Julie Delpy a été récompensée le week-end dernier au Festival du film de Cabourg, qui s'est tenu en Normandie du 9 au 13 juin 2010.


Elle a en effet remporté le Swann d'Or de la meilleure réalisatrice 2010 pour La Comtesse.


Bravo à elle pour cette récompense bien méritée!




Julie Delpy's just won the Swann d'Or for best director 2010 at Cabourg Film Festival, for her work in The Countess.



We are delighted for her!

(Photo: Purepeople)

Pour la sortie en France de La Comtesse fin avril 2010, Télérama revient sur le parcours de Julie Delpy, ses débuts au cinéma, ses difficultés - encore aujourd'hui - à trouver de quoi financer ses scénarios, et son désir d'action, toujours:

The portrait of Julie Delpy by French ciné magazine, Télérama - where they speak about Julie Delpy's career, her difficulties to find money for her films (today still, even after her successes!), and her desire for action, always:

Elle a débuté, tel un ange diaphane, dans le polar crépusculaire de Jean-Luc Godard Détective et la fresque historique de Bertrand Tavernier La Passion Béatrice. Pure, évanescente : les adjectifs que Julie Delpy inspire à ses débuts, au milieu des années 1980, l'ont toujours exaspérée. « Ma personnalité était en radical décalage avec mon physique de petite fille modèle, romantique. On me prenait pour une bourgeoise, alors que, jusqu'à 9 ans, j'ai grandi dans 25 mètres carrés sans salle de bains ! Et le romantisme m'a toujours ennuyée. »

Il n'est pourtant pas absent de son troisième film comme réalisatrice : La Comtesse, d'après l'histoire mythique d'Erzébeth Báthory, qui assassinait des vierges pour préserver sa jeunesse en se baignant dans leur sang. En interprétant ce personnage, Julie Delpy révèle une féminité vénéneuse et achève de redessiner son image, déjà bousculée par ses précédentes réalisations, Looking for Jimmy, en 2002, et surtout 2 Days in Paris, qui s'est taillé un joli succès, en 2007.

Ce dimanche printanier, elle répond aux interviews dans un hôtel parisien pendant que son mari, le compositeur allemand Mark Streitenfeld, promène leur fils autour de la place des Vosges. Elle s'est écrasé le doigt dans une porte (« je suis distraite, je me fais tout le temps mal »), mais mène tambour battant la promotion de son film, en même temps que la préparation du prochain, une comédie familiale avec Eric Elmosnino. « Le tournage va débuter alors que le budget n'est même pas bouclé. Je me demande combien de films je dois faire avant d'accéder à de meilleures conditions... »

Après avoir tourné à Paris Blanc, de Krzysztof Kieslowski, Julie Delpy s'installe en 1994 à Los Angeles, fuyant un certain « snobisme » du cinéma français. Elle ne devient pourtant pas une réalisatrice holly­woodienne : coscénariste de Before sunset, de Richard Linklater, elle gagne ses galons dans le cinéma indépendant, « très proche des films d'auteur européens ». Et même si 2 Days in Paris a été vendu à plus de cinquante pays, chaque film demeure un combat. « J'ai écrit La Comtesse il y a dix ans, personne n'en voulait. Un producteur imaginait un pur film d'horreur, un autre exigeait Jean-Claude Van Damme au casting ! Le budget est modeste : pour les scènes de bataille, j'ai deux chevaux et trois figurants dans le plan, j'espère que ça ne se voit pas trop. »

En vivant aux Etats-Unis, elle a épousé une culture du pragmatisme : « Pendant quinze ans, j'ai écrit des scénarios sans les réaliser, par manque de moyens. Maintenant je fonce, même si c'est éprouvant. » Elevée dans les loges des théâtres où jouaient ses parents, les comédiens Albert Delpy et Marie Pillet, Julie Delpy a passé son enfance à la Cinémathèque, devant les westerns, les Godard ou les Bergman que ses parents l'emmenaient voir. Adolescente, elle jouait de la clarinette (elle a composé la musique de son dernier film), écrivait déjà des scénarios et dévorait les BD de science-fiction. Férue de fantastique, elle ose dans La Comtesse des scènes presque gore : « Mes plans préférés, ce sont les cadavres de jeunes filles dans la forêt. »

Ses scénarios évoquent, souvent sous forme de comédie, les rapports de couple, la famille, la condition des femmes. « Profondément féministe, mais pas pasionaria », Julie Delpy est définitivement plus à l'aise dans l'action que dans l'introspection. A 40 ans, elle assure réfléchir peu, ne pas savoir si elle est heureuse ou malheureuse, secrète ou expansive : « En fait, je ne comprends rien à ce que je suis. » Mais à ce qu'elle fait, si.

L'actrice a par ailleurs accepté de commenter pour le journal quatre scènes de son film:

Julie Delpy's comments on four scenes of her film, The Countess:




Un dossier passionnant!

Avril 2010: Julie Delpy parle de La Comtesse chez Ruquier, dans son émission "On n'est pas couché".





Source: Top-news.

Trailer La Comtesse

19:22 Monday, 24 May 2010

Pour donner l'eau à la bouche à ceux qui n'auraient pas encore vu ce film aussi magnifique que glaçant...



Source: Intothescreen.blogspot

Entretien avec la Comtesse

17:09 Sunday, 23 May 2010

Les photos officielles de La Comtesse peuvent être trouvées sur le site officiel du film, produit par bacfilms.

Elles sont également disponibles dans l'album photo, dont vous trouverez le lien sur le côté gauche de l'écran, dans "Les essentiels". L'album photo sera mis à jour régulièrement, au fur et à mesure.

Official photos of The Countess are to be found in the official site of the movie, and in the photo album, which links you can find in "the essentials", left side of the screen. The photo album will be updated regurlarly.

On trouve également sur le site officiel du film le dossier de presse, où figure un entretien avec Julie Delpy. En voilà les deux éléments (à télécharger pour lire...):


La Comtesse, le dernier film de Julie Delpy - qu'elle a écrit (scénario et musique), réalisé et dont elle joue le rôle éponyme (!), est actuellement sur les écrans en France et à l'international.


Les critiques sont globalement bonnes, avec quelques réserves du côté des bloggeurs ciné.


Commençons par les critiques ciné "officielles":


Télérama.fr offre une critique assez élogieuse du film, soulignant la subtilité du scénario et de l'interprétation de Julie Delpy.



Sans nier l'existence de ces crimes, le film dépeint Erzébeth Bathory comme une grande amoureuse romantique, obédée par sa passion pour un garçon de 19 ans son cadet. Mais aussi comme une femme intelligente, cultivée et puissante. Une féministe avant l'heure, capable, et coupable - aux yeux d'une société patriarcale - de tenir tête aux hommes, au Clergé et au roi. La comtesse paie son indépendance d'esprit au prix fort. Elle fait l'objet d'une conspiration fomentée par les nobles pour saper son autorité, confisquer ses richesses et prouver au peuple que les "femmes ne peuvent accéder au pouvoir".


Julie Delpy relaie cette théorie du complot (...) Mais le film séduit plus encore par sa description de la folie d'une femme terrifiée par la déchéance physique. (...) Et Julie Delpy impressionne dans ce rôle terrible, où son visage angélique peut, en un instant, se transformer en masque de haine. L'actrice
assume sans complexes ni complaisance le passage du temps. Comme une troublante mise en abyme.

Le petit bulletin, journal lyonnais, est lui aussi assez élogieux, indiquant que "La Comtesse" surprend par son ambition et sa maîtrise, plutôt rares dans les films réalisés par des acteurs français".


Parmi les critiques des bloggeurs ciné, les avis sont plus partagés:


Les avis positifs incluent celui de tadahblog, qui souligne que La Comtesse est "un film assez fort sur le regard. Le regard qu'on porte sur soi et le regard des autres.(...) Voici un film très riche, dense, au scénario parfaitement élaboré, aux dialogues bien ciselés et à l'interprétation sans faille. (...) Une belle réussite.", ou encore de Myscreens:



Au final, Julie Delpy montre qu'elle est vraiment une artiste complète (scénario, réalisation, actrice et même musique!) et qu'elle a beaucoup à offrir. Avec la Comtesse, elle offre au spectateur un portrait juste,sans fard, sans paillettes et sans bain de sang d'une légende finalement humaine dans un contexte historique réaliste et impeccable. A découvrir.


D'autres avis plus partagés incluent celui de Nicolinux, plan-c ou encore anglesdevue.