Cette semaine un petit récapitulatif des interviews qu'a données Julie Delpy dans le cadre des émissions de Thierry Ardisson - principalement "Tout le monde en parle"...




This week a little recap about the interview that Julie Delpy gave for French television, mainly with journalist Thierry Ardisson in his saturday talk, "Tout le monde en parle"...



On a déjà évoqué ici la première interview de Julie Delpy par Thierry Ardisson dans "Lunettes noires pour nuits blanches", en 1989.

The relationship between Delpy and Ardisson goes back to 1989, when the latter interviewed her for "La noche oscura", by Carlos Saura.


Trois interviews sont désormais disponibles sur Dailymotion, grâce à l'INA - thanks to the French Audiovisual Institute, three interviews are available (in French):

- 2002 : Thierry Ardisson reçoit Julie Delpy à l'occasion de la sortie de son premier film en tant que réalisatrice, Looking for Jimmy/ Julie Delpy is invited for the release of her first film as a director, Looking for Jimmy

- 2003, first and second part: Julie Delpy parle de la sortie de son premier album, Julie Delpy/ Delpy is invited for the release of her first music album

- 2005: Julie Delpy parle de la sortie de Before Sunset/ Delpy is invited for the release of Before Sunset


Parmi les meilleurs morceaux de cette dernière interview, on trouve notamment (à reprendre dans le contexte...)/ Best quotations (to replace in context, of course - traduction from me) :

- "On m'a fait chier, bordel de merde...on m'a fait chier et je me suis cassée" (à propos de son départ aux Etats-Unis...) = "They pissed me off...they pissed me off and I left"

- "Mon futur, je le veux toujours en état créatif" = "I want my future to be always creative"

- "Toutes les religions sont connes...je sens surtout ça depuis que je vis aux Etats-Unis" = "Every religion is stupid...I feel that since I live in the United States"

- "J'aime pas passer des heures à parler de trucs de nanas...j'aime pas parler de mecs pendant des heures..." = "I don't like spending hours speaking about girly things - I don't like speaking about guys for hours"



- "Le look canard je suis pas fan" (en parlant de chirurgie esthétique) = "I'm not fan of a duck face" (speaking about cosmetic surgery)



- "Je suis une femelle dominante" = "I'm an alpha female"...

Gosh how I love her!




About Jean-Luc...

18:46 Sunday 10 October 2010

Nothing new this week, but I found this old interview of Julie Delpy for the Boston Phoenix, after the release of 2 days in Paris in August 2007 - where we learn, among other things, that Jean-Luc is Max, Julie Delpy's own cat.

Here are some extracts:


Is the cat named Jean-Luc because he looks like the director?
No, but I always thought it was funny, and I could imagine Marion would call her cat Jean-Luc because she likes Godard films.
The cat is terrific, though he doesn’t have a lot to work with.
He is terrific.

You still have him?
Yeah, he’s on the bed right now.

(...)

You’ve had experience with some of the top directors of the past 20
years. what have you learned from them?
Kieslowski was very supportive when I decided to go to film school in New York. I spent about a year meeting him quite regularly, talking about writing screenplays and moviemaking
and all that and how to make your films your own and no one else’s. Which is funny, because everyone’s comparing my film to Woody Allen’s. But I really didn’t mean to. I just am, unfortunately, neurotic, and I think it transpires throughout the film and comes out that way. I love Woody Allen; it’s not a bad
compliment, but I know it’s going to backlash on me eventually.

Well, Kieslowski is the Woody Allen of Polish filmmakers.
Which is a very different sense of humor. And Richard Linklater, not in the directing so much, but the fact that he let me write so much of Before Sunset and a lot of Before Sunrise as well, made me realize that I could write — because I had written before but had always been rejected. The fact that my writing was validated in Before Sunset.

Plus sur le tournage du Skylab

18:37 Friday 1 October 2010


Eric Libiot, de L'Express, a eu la chance de pouvoir suivre Julie Delpy sur le tournage du Skylab pendant une journée cet été en Bretagne...

Quelques éléments de son témoignage:


Le mouton n'est jamais facile à diriger. Et, quand il est en troupeau, c'est pire. Alors que l'acteur, même en groupe et pas forcément à poil laineux, est plutôt docile et bêle peu. Julie Delpy l'a appris ce jour de juin, alors qu'elle tournait, en Bretagne, une des scènes de son nouveau film Skylab, chronique familiale située en 1979, avec enfants, beaux-frères, épouses, mémé Lucienne, tonton Hubert et Valérie Bonneton dans le rôle de Micheline, actrice chouchoute maison et pardon pour les autres. Les moutons ne seront peut-être pas dans la version finale, vu leur peu d'empressement à jouer la comédie avec sérieux, les acteurs, si.

Skylab est le quatrième long-métrage réalisé par Julie Delpy (...) "J'aime aussi raconter des histoires différentes. Skylab frise l'autobiographie, et je tourne dans la maison de ma tante, là où j'ai passé mes vacances. En fait, la seule chose que je ne suis pas sûre d'aimer, c'est être actrice." Joli paradoxe, en vérité.


Pourtant, dans Skylab, elle joue Anna, 37 ans, mère d'Albertine, 10 ans, dont on peut supposer qu'elle est la petite Julie: elle en a l'âge, et son prénom, si proustien, est un glissement féminin de celui du vrai père de la cinéaste, Albert Delpy, présentement occupé à jouer Hubert. Tout le monde suit ? Autour de la table, le reste de la famille et une belle brochette de comédiens : Eric Elmosnino, Aure Atika, Bernadette Lafont, Noémie Lvovsky et Valérie Bonneton, géniale mère de famille dans Fais pas ci, fais pas ça et citée deux fois dans cet article, non ce n'est pas trop.

Mais revenons à nos moutons. Plus exactement aux plans d'assiettes. Il faut savoir qu'une scène de repas compte parmi les choses les plus difficiles à réaliser, après les scènes de douche en motel et les coulages de paquebot. Il y a du monde, ça parle et ça reparle, et il faut y sentir le naturel alors que tout est millimétré. Du coup, Julie Delpy avance à petits pas. Une longue préparation. Un plan large, trois prises. Changement d'axe. Cogitation en direct de la mise en scène. Contrôle de la scène tournée. Rectification des mouvements de caméra. Sans se presser. Sans crier. Sans bêler non plus d'ailleurs. (...)